Pianiste et également écrivain acclamé par la critique, Jonathan Biss s’est produit en tant que soliste avec de très nombreux orchestres – orchestres philharmoniques de Los Angeles et de New York, orchestres symphoniques de Boston, de Chicago et de San Francisco, orchestres de Cleveland et de Philadelphie, Orchestre Philharmonique de Londres, Royal Concertgebouw et Gewandhausorchester Leipzig, parmi d’autres. Il est aussi co-directeur artistique, aux côtés de la pianiste Mitsuko Uchida, du célèbre Marlboro Music Festival, où il a passé quinze étés. Il s’est produit cette saison avec l’Orchestre symphonique de Saint Louis et Stéphane Denève, avec l’Orchestre symphonique de Cincinnati et Ramón Tebar ainsi qu’avec l’Orchestre de Philadelphie et Yannick Nézet-Seguin au Carnegie Hall. Présentant tout au long de la saison, notamment au San Francisco Performances et au musée Isabella Stewart Gardner de Boston, un nouveau projet associant des œuvres pour piano solo de Schubert à de nouvelles compositions d’Alvin Singleton, Tyson Gholston Davis et Tyshawn Sorey, il a poursuivi également sa collaboration avec Mitsuko Uchida, interprétant à ses côtés les œuvres pour piano à quatre mains de Schubert (notamment au Carnegie Hall) et se produisant également avec le Quatuor Brentano au Chamber Music Detroit et au Club du Conservatoire royal de Toronto. En Europe, il était attendu cette saison à la Sala Verdi de Milan avec des œuvres de Kurtág et de Schubert, avec l’Orchestre Philharmonique de Londres et Karina Canellakis ainsi qu’avec l’Orchestre national de la BBC et Ryan Bancroft, et aux côtés du Quatuor Elias au Liverpool Philharmonic Hall, à la Cockermouth Music Society et au Wigmore Hall de Londres. Sa saison européenne s’achevait avec l’Orchestre de chambre de Paris et le chef d’orchestre Pekka Kuusisto, avec l’interprétation à la Philharmonie de Paris, fin mai 2024, de The Blind Banister, concerto pour piano écrit pour lui, dans le cadre de son projet de commande “Beethoven/5”, par le compositeur et pianiste américain Timo Andres.
©Benjamin Ealovega