Brahms : Concerto pour piano et orchestre n°1 en ré mineur opus 15
Dvorák : Symphonie n°8 en sol majeur opus 88
Alexandre Kantorow est le premier pianiste français à remporter en 2019, à 22 ans, le Premier Prix du prestigieux Concours Tchaïkovski ainsi que le Grand Prix, décerné seulement trois fois auparavant dans l’histoire du concours. Salué par la critique comme la “réincarnation de Liszt” (Fanfare Magazine), il devient en septembre 2023 le premier français et le plus jeune gagnant du Gilmore Artist Award, considéré comme l’un des plus prestigieux prix internationaux de piano et décerné seulement tous les quatre ans. Ayant commencé très tôt sa carrière – il a fait ses débuts en 2016 lors de La Folle Journée de Nantes, avec le Sinfonia Varsovia -, il s’est produit aux côtés des plus prestigieux orchestres du monde, jouant sous la direction des plus grands chefs, notamment Manfred Honeck avec le Pittsburgh Symphony Orchestra, Vasily Petrenko avec le Royal Philharmonic Orchestra aux BBC Proms de Londres, John Eliot Gardiner avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, Valery Gergiev avec l’Orchestre du Mariinsky ou encore Iván Fischer avec le Budapest Festival Orchestra – sans oublier ses tournées internationales avec le Hong Kong Philharmonic Orchestra et Jaap van Zweden, et avec l’Orchestre National de France et Cristian Măcelaru. En récital, il se produit dans les plus grandes salles – Stern Auditorium de Carnegie Hall à New York, Concertgebouw d’Amsterdam dans sa série Master Pianists, Konzerthaus de Vienne, Philharmonie de Paris, Bozar de Bruxelles, Queen Elizabeth Hall et Wigmore Hall de Londres, City Opera de Tokyo… et dans les festivals les plus prestigieux, notamment La Roque d’Anthéron, Ravinia, Verbier et Klavier-Festival Ruhr.
La saison 2024/25 verra ses débuts avec l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles et avec l’Orchestre Métropolitain de Montréal sous la direction de Yannick Nézet-Séguin. En tournée européenne avec l’Orchestre Philharmonique de Munich sous la direction de Tugan Sokhiev, Alexandre interprétera également les deux concertos de Brahms avec John Eliot Gardiner et l’Orchestre Philharmonique de Radio France : effectuant ses débuts en récital en Asie – Séoul, Pékin, Shangaï, Tokyo -, il se produira en musique de chambre notamment avec Janine Jansen, et avec Gautier Capuçon en tournée.
Alexandre Kantorow enregistre exclusivement chez BIS. Deux Diapasons d’or lui ont été attribués en 2022 pour ses disques Brahms d’une part, et Saint-Saëns (Concertos n°1 et n°2) d’autre part ; ce dernier disque venu compléter l’intégrale des concertos enregistrée avec le Tapiola Sinfonietta sous la direction de Jean-Jacques Kantorow a été salué par la critique comme une “version de référence des concertos de Saint-Saëns” (Resmusica), et sélectionné par le magazine Gramophone dans son “Editor’s choice”. Ses deux précédents enregistrements (Concertos n°3 à 5 de Saint-Saëns et œuvres solos de Brahms, Bartók et Liszt) avaient tous deux reçu le Diapason d’Or et le “Choc” de Classica, respectivement en 2019 et 2020. Enfin son enregistrement en récital, “À la russe”, avait également obtenu en 2017 de nombreux prix et distinctions, notamment le “Choc” de Classica, un Diapason découverte, le Supersonic de Pizzicato et le CD des Doppelmonats de PianoNews. Lauréat de la Fondation Safran et de la Banque Populaire, et recevant en 2019 le Prix de la Critique dans la catégorie “Révélation musicale de l’année”, Alexandre Kantorow a remporté en 2020 les Victoires de la Musique Classique dans deux catégories : Enregistrement de l’Année et Soliste Instrumental de l’Année – cette dernière récompense lui ayant également été attribuée en 2024. Il est devenu en 2022 directeur artistique du festival Les Rencontres Musicales de Nîmes avec la violoniste Liya Petrova et le violoncelliste Aurélien Pascal. Récemment nommé Chevalier de l’ordre national du Mérite par le Président de la République, il avait été fait Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture en 2022. Alexandre Kantorow a étudié avec Pierre-Alain Volondat, Igor Lazko, Frank Braley et Rena Shereshevskaya.
©Sasha Gusov
Liya Petrova est révélée sur la scène internationale lorsqu’elle remporte en 2016 le Premier Prix du Concours international de violon Carl Nielsen au Danemark. Elle enregistre dans la foulée le Concerto de Nielsen et le 1er Concerto de Prokofiev avec l’Orchestre Symphonique d’Odense sous la direction de Kristiina Poska pour Orchid Classics – disque acclamé par la presse internationale. En janvier 2020 paraît le premier fruit de sa collaboration avec le label Mirare : un album Beethoven, Barber et Britten avec le pianiste Boris Kusnezow. Un second album paraît début 2021 avec le Concerto de Beethoven et le 7ème Concerto de Mozart, dirigés par Jean-Jacques Kantorow à la tête du Sinfonia Varsovia, qui reçoit un accueil unanime de la critique. Un troisième disque, “Momentum 1”, est sorti en mai 2023 sous le même label, dédié au Concerto de Walton avec le Royal Philharmonic Orchestra dirigé par Duncan Ward, suivi de la Sonate de Respighi avec le pianiste Adam Laloum ; un quatrième album est par ailleurs en préparation avec le pianiste Alexandre Kantorow. Au printemps 2020, alors que le monde est encore confiné, Liya lance Salle Cortot à Paris la Musikfest Parisienne, dont la première édition sans public rencontre un grand succès en ligne. Deux ans plus tard, elle crée aussi, avec ses amis Alexandre Kantorow et Aurélien Pascal, les Rencontres Musicales de Nîmes dont le trio assure la direction artistique. Liya se produit dans de grandes salles telles que le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie de Paris, les Rencontres Musicales d’Évian, le Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et les festivals de La Grange de Meslay, La Roque d’Anthéron, Rheingau, Mecklenburg-Vorpommern et La Folle Journée de Nantes. Elle est l’invitée de nombreux orchestres parmi lesquels l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Royal Philharmonic Orchestra de Londres ou l’Orchestre national de Lyon. En musique de chambre, elle partage la scène avec Alexandre Kantorow, Beatrice Rana, Emmanuel Pahud, Éric Le Sage, Pablo Ferrández ou Daishin Kashimoto. Liya Petrova est née en Bulgarie dans une famille de musiciens et a bénéficié de l’enseignement d’Augustin Dumay à la Chapelle musicale Reine Elisabeth de Belgique, d’Antje Weithaas à la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin et de Renaud Capuçon à la Haute École de Musique de Lausanne. Grâce au soutien d’un généreux mécène, elle joue un magnifique “Rovelli” de Guarnerius del Gesu de 1742.
©Marco Borggreve
Issu de l’Orchestre de l’Opéra de Marseille fondé en 1965, l’Orchestre Philharmonique de Marseille a été créé en 1981 sous l’impulsion du nouveau directeur de la musique, Janos Furst qui, grâce au soutien de la municipalité, porte l’effectif de l’orchestre à 88 musiciens. S’attachant à diffuser les grandes œuvres du répertoire classique et romantique, l’Orchestre Philharmonique de Marseille rend hommage également aux compositeurs du XXe siècle, et crée des commandes de la Ville de Marseille, assurant notamment les créations mondiales de Marius et Fanny de Vladimir Cosma ou Colomba de Jean-Claude Petit. Résultat de l’effort tout particulier consenti par la Ville de Marseille pour se doter d’une formation de haut niveau, il est dirigé depuis sa création par des chefs réputés – Paolo Arrivabeni, Serge Baudo, Jean-Claude Casadesus, Kenneth Montgomery, Michael Schonwandt… – et accompagne des solistes de renommée internationale – Roberto Alagna, Michel Portal, Mireille Delunsch, Renaud et Gautier Capuçon, Nemanja Radulovic, Laurent Korcia, Abdel Rahman El Bacha… Il participe par ailleurs activement aux actions menées par l’Opéra en direction du jeune public, scolaires, universitaires, et publics empêchés. Placé en 2012 sous la direction de Lawrence Foster, qui lui donne un nouvel élan, il a effectué des tournées en Chine et en Allemagne, et s’est produit plusieurs fois au festival de La Roque d’Anthéron aux côtés de solistes réputés parmi lesquels Evgeny Kissin, David Kadouch ou Bruce Liu. Au disque, il a enregistré en 2016 un premier album pour Pentatone, puis deux opus dédiés à la musique de Martinů et à celle de compositeurs américains célèbres : M. T. Thomas, A. Copland, J. Heggie et G. Getty. Il a par ailleurs réalisé en 2020 Corona Wars, vidéo récompensée d’un #Hashtag d’argent par l’Observatoire socialmedia des territoires et le Forum Cap’Com, consacrant des projets et contenus développés sur les réseaux sociaux des collectivités durant la période du confinement. Michel Spotti a été en janvier 2023 nommé directeur musical de l’orchestre, succédant ainsi à Lawrence Foster qui aura marqué de son empreinte la qualité artistique de l’ensemble orchestral et contribué à sa renommée européenne. L’Orchestre Philharmonique de Marseille est depuis 2014 membre de l’Association Française des Orchestres (AFO).
©VDM
Né à Los Angeles de parents roumains, Lawrence Foster est un ardent défenseur de la musique de Georges Enescu. Directeur artistique du festival Georges Enescu à Bucarest de 1998 à 2001, il a également été directeur musical de l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne, du Festival d’Aspen, de l’Opéra Orchestre national de Montpellier Languedoc-Roussillon, des orchestres symphoniques de Jérusalem, Houston, Barcelone, du Philharmonique de Monte-Carlo et de l’Orchestre de chambre de Lausanne… jusqu’à sa nomination, en 2012, en tant que directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Marseille. Invité des grandes maisons d’opéra à travers le monde, c’est en 2008 qu’il est invité pour la première fois à l’Opéra de Marseille pour diriger Salammbô du compositeur marseillais Ernest Reyer. Il a assuré par la suite la direction de plusieurs ouvrages – Wozzeck, Le Roi d’Ys, Les Troyens, Der fliegende Holländer, Falstaff, Così fan tutte, Don Carlo, La Flûte enchantée, La Dame de pique... – et s’est vu récompensé en 2013 d’un Orphée d’Or par l’Académie nationale du disque lyrique pour son enregistrement de L’Étranger de D’Indy avec l’Orchestre national de Montpellier Languedoc-Roussillon. Il a par ailleurs dirigé l’Orchestre national de Lyon, les orchestres philharmoniques de Copenhague, de Monte-Carlo et de Hong Kong, les orchestres symphoniques de Dallas et de Montréal ainsi que le Danish National Symphony Orchestra. Lawrence Foster a enregistré avec l’Orchestre Philharmonique de Marseille trois opus chez Pentatone : Der Zigeunerbaron et Die Fledermaus de J. Strauss avec le NDR Radiophilharmonie Hannover, un CD d’œuvres pour violon de Bruch, Chausson et Korngold avec Arabella Steinbacher, et une version d’Othello de Verdi.
©Marc Ginot