Né en 1969 en Argentine, Nelson Goerner débute le piano avec Jorge Garruba. Poursuivant ses études au Conservatoire National de Musique de Buenos Aires avec Juan Carlos Arabian et Carmen Scalcione, il donne son premier concert en 1980 et remporte six ans plus tard le Premier Prix du Concours Franz Liszt de Buenos Aires. Avec le soutien de Martha Argerich, il obtient une bourse d’études qui lui ouvre les portes de la classe virtuosité de Maria Tipo au Conservatoire de Genève. Septembre 1990 représente un tournant dans sa carrière : récompensé d’un Premier Prix à l’unanimité au Concours de Genève (dans le 3ème Concerto de Rachmaninov avec l’Orchestre de la Suisse Romande), il est invité à travers l’Europe et effectue une tournée triomphale au Japon. Invité en récital de prestigieux festivals – La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins, la Grange de Meslay, Schleswig-Holstein, La Folle Journée… -, il s’est produit avec les plus grands orchestres – London Philharmonic Orchestra, Deutsche Symphonie-Orchester de Berlin, Orchestre de Paris, Staatskapelle de Weimar, Philharmonique de Radio France, NHK Tokyo… -, sous la direction de chefs tels Claus-Peter Flor, Frank Welser-Moest, Neeme et Paavo Järvi, Myung-Whun Chung, David Zinman ou Yutaka Sado. Chambriste passionné, il se produit notamment avec Martha Argerich, Renaud Capuçon, Sol Gabetta, Gary Hoffmann, Victor Julien-Laferrière, Steven Isserlis, Vadim Repim et les quatuorsTakacs, Carmina et Ysaÿe. Au disque, Nelson Goerner a gravé un récital Chopin, les Préludes et le 3ème Concerto de Rachmaninov ainsi que les concertos de Liszt ; ses récents enregistrements Chopin sur instrument ancien lui ont par ailleurs valu un Diapason d’or. Ses dernières parutions incluent un récital Paderewski et Godowski (Institut Frédéric Chopin), trois récitals Debussy, Brahms, et Beethoven chez Alpha Classics et sous le même label une version d’Iberia d’Albéniz, parue en mai 2022 et unanimement saluée par la critique.
Nelson Goerner est par ailleurs l’heureux parrain de l’association humanitaire Ammala.
© Marco Borggreve